Dans le cadre de la“Rencontre Internationale pour la consolidation de l’année des Afrodescendants-

2011”

Agustin Lao Montes (Porto Rico), spécialiste de la politique, a affirmé que depuis le 16ème siècle, quand les afrodescendants n’étaient pas considérés comme des humains "la politique afro a constitué une force de progrès dans l'histoire de l'humanité ; un élément qui n'est pas pris en compte dans l'histoire commune, même dans celle du socialisme. "

Lao Montes affirme que, en plus des luttes auxquelles ils ont pris part pour défendre la liberté en général, les afros ont également participé aux processus de défense de leur propre cause, parmi lesquelles il a relevé la période des années 70 aux États-Unis et l'élimination de l'apartheid en Afrique du Sud, des événements qui ont également été copiés par d'autres groupes ethniques.

“Ce qui s’est passé États-Unis a permis de créer une classe moyenne et une classe politique afrodescendante, mais on ne peut pas nier que la plupart continue de subir les inégalités, le racisme reste bel et bien vivant, comme en témoignent les forces de la droite contre le président (Barack) Obama ", affirme Lao Montes.

Pour le spécialiste, dans le Socialisme du 21^ème siècle, il faut également approfondir la lutte contre le racisme, raison pour laquelle il faut récupérer “le panafricanisme radical, car c’est la seule manière d’atteindre l’Unbutu (dans une des langues sud-africaines) ou le Bien Vivre. Tel doit être l’objectif de l’année 2011, qui est l’opportunité de rendre visible nos victoires et nous mobiliser contre la colonisation”, signale-t-il.

Pour l'expert, dans le socialisme du 21^ème siècle devrait également renforcer la lutte contre le racisme, pour lequel récupérer "le radical du panafricanisme, car c'est seulement ainsi peut atteindre le Unbuntu (une des langues d'Afrique du Sud) ou de bonnes vivent. Cela devrait être la cible de 2011, qui est la possibilité de visualiser nos victoires et de se mobiliser contre le règlement ", a-t-il dit.

Juan Piñango (Venezuela), un militant du Mouvement Afrolatino partage ce point de vue. Il affirme que la réapparition de la gauche en Amérique Latine est en train de réaliser diverses attentes sociales qui sont cependant toujours "menées par des Blancs."

Piñango a de plus déclaré que dans le nouveau socialisme, l’indoaméricain est mis en lumière, mais pas l’afroaméricain “ce qui ne signifie pas qu’une confrontation doit se produire avec les autochtones, mais plutôt que les deux peuples doivent se battre ensemble, car ils ont subi une discrimination commune ”.

Pour sa part, Elaine Cavalleiro (Brésil), spécialiste du domaine de l’éducation, a affirmé que seule une pleine intégration des afrodescendants au système éducatif leur permettra d’accéder au développement et à l’ascension sociale et politique.

“Il faut que les gouvernements s’engagent à appliquer des politiques publiques en faveur des afrodescendants, au Ministère de l’Éducation, avec des professionnels qui connaissent la lutte contre le racisme, en prenant les enfants dès qu’ils entrent à l’école, jusqu’au niveau supérieur, pour empêcher le développement des idées d’exclusion”, indique Cavalleiro.

Cavalleiro a indiqué que les actions affirmatives et les quotas d’insertion sont encore nécessaires, pour garantir que les afrodescendants aient des chances égales dans la société.

“Au Brésil, on a obtenu que 100 universités réservent 5.000 places pour les étudiants afros détenteurs de bourse, mais il n’y a pas d’équipes qui s’assurent que les actions affirmatives soient appliquées”, précis la spécialiste.

Source : http://www.secretariadepueblos.gob.ec/

Traduit de l'Espagnol Par Guy Everard  Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com