Par: Elespectador.com

Bien que l’on entrevoie l'un des scénarios les plus incertains de ces dernières années, sans nom se détachant nettement en vue du Prix Nobel, le nom de la sénatrice se signale comme l'un des plus probables.

Le pronostic du Prix Nobel de la paix se présente de manière incertaine. C’est cette semaine que l’on saura avec certitude ce qu’il en est, et Piedad Cordoba se rapproche fortement de cette distinction. Tout cela parce que ce lundi, le directeur de l'Institut norvégien de recherche sur la paix, Kristian Berg Harpviken, a dévoilé trois noms de gagnants potentiels, y compris celui de la sénatrice Piedad Cordoba.

Selon lui, elle mérite que cette distinction lui soit décernér parce qu’elle servi de médiatrice dans plusieurs libérations d'otages des FARC rn plus d’avoir défendu une solution négociée dans le conflit colombien.

Les choses ne sont pourtant pas si simples pour Cordoba. Elle devra  «rivaliser» avec le prince jordanien Ghazi bin Muhammad, promoteur du dialogue interreligieux au le Moyen-Orient,  ainsi qu’avec celle qui est jusqu’à présent le rapporteur de l'ONU pour le Soudan, Sima Samar.

Il y a eu d’importants changements dans la composition des comités d’élection par rapport à 200 en ce qui concerne les questions de Paix.

L’ancien Premier ministre et ancien président du Parlement norvégien, Thorbjørn Jagland, préside pour la première fois le Comité Nobel norvégien à la place de Ole Danbolt Mjøs .

Jagland a été élu il y a à peine quelques jours nouveau secrétaire général du Conseil de l'Europe, une position que certains observateurs norvégiens considèrent comme étant incompatible avec la présidence du Comité Nobel, bien que le concerné soutienne le contraire et a déjà déclaré qu'il ne pense pas quitter l’une ou l’autre des fonctions.

Ces dernières années, Jagland s’était signalé comme un ardent défenseur l’attribution du Prix Nobel de la paix à l’UE..

Traduit de l’Espagnol par Guy Everard Mbarga