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Afrodescendants d'Amérique Latine et des Caraibes
3 octobre 2009

Le Candombe Afrouruguayen inscrit au Patrimoine Culturel Immatériel de l'Humanité

Traduit de l’Espagnol par Guy Everard Mbarga

candombe

Le Candombé, musique au rythme vivant d’origine africaine qui est arrivée sur le port de Montevideo, au XVIIIe siècle, a été déclaré mercredi  Patrimoine Culturel Immatériel de l'Humanité par un comité de l'UNESCO réuni à Abou Dhabi, a appris l'AFP de sources de cette organisation.

Le Candomblé, qui résonne dans certains quartiers de Montevideo, a été inclus dans la «Liste représentative» des biens culturels immatériels sur proposition de l'Uruguay, pour sa valeur en tant que  «espace socioculturel» et parce qu’il est «une pratique communautaire», selon ces sources.

Rythme contagieux comme peu d’autres, le Candomblé illustré dans les "llamadas", des appels de tambours et des tambourins, résonne le dimanche, les jours fériés et lors des carnavals dans le quartier sud de Montevideo, mais également dans deux autres districts du sud de la capitale uruguayenne: Palerme et Cordon, où il y a encore une population d’origine africaine.

Genre musical issu du mélange ethnique et de la fusion des rythmes imprimés par les noirs Africains arrivés comme esclaves sur les côtes de Montevideo, le candomblé a implanté de profondes racines dans la culture uruguayenne.

Le Candombe se joue avec trois tambours de bois, de tailles et de sons différents, couverts par un morceau de cuir sur leurs bouches supérieures. Le plus petit au son aigu s’appelle "Chico", le moyen "Repique" et le plus grand au son plus grave s’appelle "Piano".

Ainsi, avant le début du défilé, les participants se réunissent autour de feux pour accorder leurs tambours et fraterniser.

Une fois en marche, en tête de cortège on retrouve les plus prestigieux dans l'art de la percussion, en partant des plus anciennes générations. Derrière suivent les joueurs de tambour.

Le candomblé n'est cependant pas seulement une partie du patrimoine culturel des familles d'ascendance africaine transmis de génération en génération, mais il fut également le symbole de la résistance et de la mémoire d'une communauté.

L’inclusion du Candombé sur cette liste, celle-là même qui depuis mercredi inclut le Tango sur proposition de l’Argentine et de l’Uruguay signifie que l’état concerné adoptera des mesures permettant "de le protéger et d’en faire la promotion ".

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