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Afrodescendants d'Amérique Latine et des Caraibes
23 mars 2009

L’ascension de la Nouvelle Overclass Noire aux États-Unis

Traduction de l'Anglais par Christophe Kodjo Charlec

Lee170Lee Hawkins a passé trois ans à suivre à la trace les richesses qui étaient accumulées par une nouvelle génération de millionnaires. Hawkins, reporter au Wall Street Journal chargé de couvrir le développement de l'industrie automobile, a commencé à passer du temps à New York pour son travail, et a découvert un groupe de jeunes titans travaillant énormément, aussi bien aux vus de tout le monde que de façon plus discrète. Il entama une série d’interviews de ces nouveaux riches étalés sur trois ans, et allait dans ce cadre découvrir une thématique.

Le fruit de son travail, "La Nouvelle ON : L’ascension de la Nouvelle Overclass Noire aux États-Unis" ["New Bo’s: The New American Black Overclass] a été diffusé le 26 Février dernier sur CNBC. Suivant l'athlète, l'homme d'affaires, le producteur, l'artiste, Hawkins décrit la naissance des nouveaux revenus et le parcours de celles et ceux qui les ont transformés en richesses.

Comment ce projet est-il né ?
Je suis reporter pour le Wall Street Journal. J'ai fait des reportages financiers pendant des années. J'ai grandi dans la culture hip-hop. Le hip-hop, et ma foi, m'ont stimulé à travailler très dur.

NextNext<AlternateText><p>America's New Multimillionaires</p></AlternateText>

Travailler dur ?
Le hip-hop, c'est en fait aller vers ses rêves. Si vous regardez les héros – Russell Simmons, Diddy – ce sont tant de gens qui ont bâti des empires. On ne les regarde pas toujours comme des hommes d'affaires, mais il y a bien une raison pour que Sean Combs, jeune homme Noir, ait une valeur estimée à plus de 300 millions de dollars.

À New York, j'ai commencé à voir des groupes de jeunes Africain-Américains en train de produire de la richesse dans ce secteur, dans les coulisses et sur scène. Kedar Massenburg, Chris LightySteven Stoute. Autant de personnes montant des affaires en tant que businessmen.

PreviousPreviousVous avez évidemment interrogé plus de personnes que celles présentées dans le reportage. Comment avez-vous réduit votre liste ?
J'ai réalisé des centaines d'entretiens. Ce que j'ai essayé de faire c’est de choisir les histoires les plus intéressantes par rapport aux thèmes, qui comprennent l'esprit d'entreprise (forte collaboration entre ces personnes), une conscience sociale accrue (dans quelle mesure avons-nous une responsabilité par rapport à l'Amérique Noire) et un accompagnement intergénérationnel entre la classe montante et les baby boomers avant eux. Oprah Winfrey, Magic Johnson, Bob Johnson. Combien d'autres Magic Johnson pourraient émerger de cette classe si nous y pensions en ces termes.

Auraient-ils des points communs ?
Plusieurs. L’adversité, que je pourrais même aller jusqu'à appeler "un privilège Noir" parce que nous pouvons réellement transformer nos difficultés en avantages. Beaucoup de ces jeunes gens ne viennent pas des environnements les plus favorisés.

L'encadrement – si ce n'est pas du père, alors c’est de la mère ou de la grand-mère. Si ce ne sont pas elles, alors c'est un entraîneur. Ils ne sont pas isolés des effets de ces situations simplement parce qu'ils sont célèbres. Quand on voit Chris Brown, on voit un jeune Noir. Certains d'entre eux, comme Tiger Woods vont inventer leur propre classification raciale. Ou leur propre niveau de responsabilités.

Est-ce que cela change fondamentalement le modèle de direction tel que nous le connaissons ?
Il y a un processus d'évolution par lequel passe chaque personne qui devient riche – création de la richesse, puis une phase de plaisir, il y a tant d'exemple de personnes qui en sont sorties et sont passées à la phase de croissance – Sean Combs – accusation de port d’arme ; Mary J. Blige – a eu des moments difficiles, maintenant elle a une famille et s'est remise sur le bon chemin. D'autres personnes restent coincées. Il est important d'écrire sur ces sujets parce que ces personnes ont des milliards de dollars qui ont un impact sur notre pays et notre jeunesse. Ce n'est donc pas très intelligent de les écarter parce qu'elles sont côte à côte avec Barack Obama, et qu'on a offert à ces jeunes gens l'incroyable opportunité d'utiliser leur célébrité pour avancer et augmenter leur responsabilité.

Il est temps de suivre un nouveau modèle. Il y un certain nombre de jeunes qui sont à la hauteur de cette tache.

a été diffusé le 26 Février dernier sur CNBC.

New Bo’s: The New American Black Overclass

 

Video

eu

Christophe Kodjo Charlec, Translator

http://www.ebonyjet.com/entertainment/tv/index.aspx?id=11704

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