Nelson Mandela n''a pas seulement inspiré les afrodescendants. Il a touché toutes les minorités du monde.

Son héritage est pour le mond entier. Ainsi le conçoivent Irma Bautista et Límber Valencia, membres de deux des 28 organisations afroéquatoriennes qui existent dans le District Métropolitain de Quito.Quand Irma parle de Mandela et de son oeuvre, se syeux s'illuminent et un sourire se dessine sur son visage.

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Elle travaille au Ministère d ela santé. Et en plus, elle est la présidente de l'organisation des Femmes Noires et de la Fondation Yemanyá, qui fonctionne à Chimbacalle, au sud de Quito. À cet endroit, on enseigne la culture et la gastronomie des afrodescendants à des hommes et à des femmes, à des jeunes et à des adultes ; à des noirs, des indigènes , à des montubios et à des métis.


Pour cette militante née à Esmeraldas, Mandela est un père, qui même s'il est  “si loin, a transcendé par son combat pour la négritude et contre l'‘apartheid’ (ségrégation raciale en Afrique du Sud)”.

Ce qui distingue le plus le leader sud-africain est que, malgré le fait qu'on l'a privé de liberté pendant 27 ans, n'en n'est pas ressorti avec des envies de vengeance mais plus humanisé et plein d'amour.

Son combat fut pacifique et c'est là le principal exemple qu'il nous a donné et nous suivons son enseignement ”, dit Irma. Elle estime que l'influence de ‘Madiba’ est positive dans les mouvements afros, non seulement à Quito, mais dans l'ensemble du pays.

Elle affirme qu'en Équateur, les afrodescendants ont également vécu la difficulté de ne pas être écoutés . Mais elle soutient que cela ne les a pas démoralisé et qu'au contraire , ils ont continué à se battre pour obtenir un espace dans l'agenda du pays.

 
Irma assure qu'il y a encore des espaces à conquérir à Quito et ddans toute la nation, mais que peu à peu, ils y arrivent. Le travail, dit-elle, a été silencieux et long. Ils se sont organisés par cellule réparties dnas l'ensemble du District et particulèrement dans les quartiers où la poluation afrodescendante a une forte présente. “Nous nous sommes unis pour le combat des droits humains à travers la culture. Il faut faire une précision, ce n'est pas du folklore, c'est de la culture”, indique la militante . Irma indique que la lutte du peuple afrodescendant à Quito et dans le pays tourne autour de deux axes. Le premier est à l'intérieur et il s'agit d'éducation. Pour le faire, ils se servent des ateliers et des dialogues.

Dans ces espaces, on préserve les connaissances et on enseigne l'histoire des ancêtres de la culture afrodescendante.

Pour la militante, il y a une vraie histoire, celle que .


Le deuxième axe de la lutte pacifique du peuple afro va vers l'extérieur, et il s'agit de la formation d'incidence politique. Irma se prend en xemple et explique qu'elle a été déléguée au Ministère de la Santé par la Corporation de Développement Afroéquatorien (Codae).

Elle travaille à la création et à l'exécution de stratégies de santé collective au sein de ce département ministériel. Dans ce projet, elle a obtenu l'exécution du programme de soins de l'anémie falciforme, qui affecte particulièrement les afrodescendants et qui ne faisait pas partie de l'agenda de la santé publique. Elle indique également que, la médécine ancestrale a été reconnue. Pour  Irma, Mandela n'est pas mort.


C'est juste un changement de cycle de vie. Sa force sera désormais plus grande et elle protégera tout ceux qui se battent pour les droits humains. “Son combat l'a fait transcender le monde ”.


Límber Valencia est pour sa part musicien e tpromoteur culturel dans la Municipalité Capitale. Il partage les ponts de vue d'Irma et indique que l'influence influence positive de Nelson Mandela ne s'est pas limitée sur les peuples afrodescendants, mais dans le monde entier, car il a toujours recherché l'équité pour toutes les personnes peu importe la couleur de peau. Il considère que la reconnaissance du Prix Nobel n'est pas la seule qu'il a reçu, et il ajoute à celle-ci l'admiration de la planète.


Il a entendu parler de lui la première fois par le biais d'un film biographique sur  Nelson Mandela et depuis lors, il s'est mis à suivre son oeuvre.''Il a été une grande inspiration, quand on sait que les 27 années durant lesquelles il fut emprisonné lui ont servi à consolider sa formation comme personne et comme militant des des droits humains. Sa vie est sans aucun doute une source d'inspiration pour le monde entier”, indique Valencia.

Le musicien iniste sur le fait que depuis tout ce temps, l,oreille de planète entière était suspendue à l'état de santé de Mandela. Pas juste pour les infos,  “mais parce que tous savent ce qu'il a réalisé”. Et il pense que les organisations afrodescendantes planifient différentes activités en son honneur.

Cela est dû à l'importance de la vie connue de tous de ce combattant des droits humains. Valencia dit qu'il a composé une chanson au son de la marimba d'Esmeraldas comme un hommage personnel au leader sud-africain.

Une mélodie, qui, même si elle a été crée il y a très longtemps, n'a pas été mise en musique. Le percussioniste raconte que le sujet est né pour raconter le combat de Mandela et qu'au départ, elle a été pensée comme une poésie, mais qu'avec le temps, il a su que c'était une chanson.

Valencia affirme que l'une des manières de ne pas perdre l'identité et l'attachement aux origines c'est d'enseigner aux plus petits la musique et la gastronomie des peuples afrodescendants.

Dans les ateliers, on enseigne à s'aimer . C'est ce qu'il faut faire face à la globalisation”, indique-t-il .

Le musicien va dans le même sens qu' Irma et considère que l'oeuvre de Mandela a permis de revitaliser le peuple afro. Il insiste sur le fait que son combat a été mené pour le monde entier. “Nous sommes encore soumis à des pratiques colonialistes, par lesquelles il y a encore des gens qui  dominent d'autres ”, conclue-t-il.

Une culture d elutte

À Quito, la fondation Yemanyá est le premie respace physique que a Municipalité Capitale a cédé à une  organisation afrodescendante. Irma Bautista dit que le local dans lequel l'organisation fonctionne, situé sur l'avenue Maldonado, dans le secteur de Chimbacalle, a été remis au mouvement des femmes noires pour qu'elles y développeent toutes ses activités.

Ici, ils offrent des ateliers, la bailothérapie, le théâtre, la gastronomie entre autres. “Dans l'organisation, il n'est pas seulement question de la négritude, mais de tous les problèmes qui touchent la société en général ”, affirme la militante.

Le groupe de femmes participe de manière active dans les festivals et dans les foires qui se déroulent dans le District. Irma indique que des présentations théâtrales sont organisés et que la thématiques sont proposées aux groupes qu'ils invietent à y participer.Un des principaux piliers de l'organisation est d'enseigner ce qu'ils considèrent comme étant la véritable histoire des afrodescenandants dans le pays.

Il s'agit de l'éducation ethnique et on raconte par ce biais une partie d el'histoire non racontée de la présence afrodescendante dans le pays ”. Irma dit qu'on ne parle pas des luttes pour l'indépendance au cours desquelle sil y a eu deux généraux noirs. “On ne parle que des esclaves venus d'Afrique, mais il y a eu bien plus ”, indique-t-elle.

 Traduit de l'Espagnol par Guy Everard Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com

http://www.elcomercio.com/mundo/huella-Nelson-Mandela-Quito-muerte-influencia_0_1042096021.html