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Afrodescendants d'Amérique Latine et des Caraibes
16 septembre 2013

Entrevue de Vanessa Williams, la femme derrière le Sommet des Maires Afrodescendants

A 38 ans Vanessa Williams irradie de la joie en saluant chacun des dirigeants présents au Troisième Sommet Mondial des Maires et des Dirigeants Afrodescendants. Tous la reconnaissent, non seulement parce que depuis l'âge de 8 ans, elle participe aux activités politiques et mène des causes en faveur des afroaméricains, mais parce qu'elle est, avec d'autres maires afrodescendants qui ont conçu l'a réalisation de ce type de rencontres afros.

Comment est née l'idée de tenir ce type de Sommets uniquement pour les Afrodescendants ?

VW: C'est parti du fait que notre organisation a été fondée par des maires afrodescendants des États-Unis qui se sont regroupés au départ en faisant des conférences dans le sud du pays. Ils en ont fait une dans le Missisipi, puis en Alabama, en Caroline du Sud, dans l'Arkansas; tout cela s'est transformé en la conférence des maires Afrodescendants.

On a commencé à voir que des maires Afrodescendants se faisaient élire, comme ce fut le cas à  Chicago, Washington, et quand je me suis impliquée dans l'organisation, j'ai pu voir le soutien des grands mandataires. On cherchait le moyen d'étendre ce que nous avons appris à d'autres régions, et nous l'avons fait à Haïti, en Colombie, qui ont été des alliés, puis nous avons cherché dans les Bahamas et finalement en Afrique Nous sommes à présent représentés à l'union Africaine et nous sommes en train d'organiser tous les maires de là-bas.

Quel a été la thémathique et le problème central que ces Sommets ont voulu traiter?

VW: Le premier et primordial est de savoir comment nous pouvons aider et faire de meilleures villes, comme vous savez, du point de vue des infrastructures, de l'éducation ; en aidant les jeunes, la prochaine génération. Nous sommes ici avec plusieurs leaders qui peuvent promouvoir ce type d'idées.

Par exemple, quand tu regardes les problèmes de l'Afrique globalement, tu te rends compte que c'est tout le temps pareil. Tu peux visiter les banlieux du New Jersey, et tu te rendras compte que c'est pareil que ce que tu vois ici.

Ce type de problématiques fait que les maires et les mandataires se réunissent pour construire des connexions à travers lesquelles on puisse se soutenir les uns les autres dans des projets, et même penser de quelle manière on peut construire des programmes d'amélioration.


Quel a été la plus grande réussite de ce travail que vous menez dans ces Sommets ?

VW: Je peux dire rompre les barrières, les enfants de la Diaspora ne pouvaient jamais communiquer, tout comme les leaders locaux. Nous voulons qu'ils nous représenentent, nous voulons qu'ils soient nos portes parole. Nous voulons que des gens qui n'avaient pas eu l'opportunité de se connaire à cause de la distance, de la région ou de la langue le fassent dès maintenant ; qu'ils se réunissent et résolvent des problèmes de manière conjointe; c'est là le changement auquel je peux enser. Il s'agit d'un impact global.

Avez-vous subi la discriminaton de genre?

VW: Évidemment. Je suis une femme, j'ai toujours été la plus petite en tout, et je suis Afro, et oui, j'ai subi la discrimination. Ce que j'ai fait c'est que j'ai pris toutes les choses négatives que les hommes m'ont dite et j'ai vu tout ce qu'il y avait de positif dans cela. Oui, je suis une femme et cela veut dire que je suis plus sensible à ce qui se passe, je suis jeune et cela veut dire que je vais toujours pouvoir éouter les jeunes , et leurs perspectives  ; en plus je me permets de transmettre ce flambeau et évidemment, je suis afrodescendante et je suis fière, cela signifie que je m'appuie sur une histoire de lutte et cela fait de moi une grande leader. Cela ne m'affaiblit. Ça me rend forte. Donc toutes les femmes qui sont là dehors, elles peuvent être discriminées, on peut leur refuser des choses, mais ce que Dieu leur a donné, aucun homme ne peut le leur enlever.

 

Pour quelle raison avez-vous choisi Cali comme siège du Troisième Sommet des Dirigeants Afrodescendants?

VWV: Vous voulez une réponse honnête? Angelino Garzón.  Le vice-président  Angelino s'est assis avec les maires et ils ont eu une conversation autour de la Colombia, d'une manière que je ne pense pas que quelqu'un l'ai déjà fait. Quand il a parlé de la vision du leadership qu'ils essayaient de réaliser avec le Président Santos, au sein de la comunauté afrodescendante ; cette histoire a rappellé aux dirigeants par quoi ils étaient passés. Angelino a été le meilleur pour raconter cette histoire. La Colombie a eu des occasions de réaliser de grandes choses.

Aviez-vous déjà élaboré des projets avec les Afrodescendants de Cali dans le passé ?

VW: Nous avons travaillé à l'interne avec Oscar Gamboa et avec Amunafro. Oscar Gamboa est venu à notre convention il y a 9 ans. Nous les avons aidé à monter leur structure. Amunafro est le reflet de ce qu'est la Conférence Nationale des Maires Afrodescendants (USA).

Traduit de l'Espagnol par Guy Everard Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com
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