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Afrodescendants d'Amérique Latine et des Caraibes
18 juillet 2013

La poésie afropanaméenne marginalisée

Les vers des auteurs afroantillais du Panama ont peu été étudiés par les historiens selon  Luis Wong Vega.
DANIEL DOMÍNGUEZ Z. ddominguez@prensa.com
LABOR. Gerardo Maloney es docente universitario y poeta. LA PRENSA/Archivo

 - Le chercheur Luis Wong Vega pense que l'ouvrage Rapsodia Antillana est la première anthologie de la poésie afroantillaie panaméenne à avoir été publiée sur cet isthme. Celui qui est également poète a effectué la visite de rigueur à la Bibliothèque Nationale et à l'Université de Panamá, et ce qu'il a trouvé sur cette thématique est pire que maigre, et dans des plusiers des cas, les historiens la prenaient en compte dans l'angle des préjugés raciaux.

Wong Vega, qui a publié Rapsodia Antillana en compagnie de Winston Churchill James et de Raúl Houlstan, a également participé à l'édition de l'Anthologie de poésie de  Colón (1900-2012), dont la seconde édition est en cours de production.

Il se désole que les bardes afroantillais originaires de ce pays se connaissent davantage aux États-Unis et dans les Caraibes que dans leur propre pays. L'oeuvre qui vient d'être éditée est une sélection de vers écrits, majoritairement en anglais-et traduits en Espagnol-, par plus de 40 auteurs.

Au départ, j'ai pensé qu'on trouverait 15 poètes et nous avons été enchantés de voir qu'ils étaient bien plus nombreux”, indique l'homme originaire de la province de Colón.

Nous avons décidé de mettre de côé le spoètes afrocoloniaux* pour éviter la polémique sur l'identité raciale et culturelle. Les poètes d'origine ethnique afroantillaise s'assument comme noirs, sans problèmes existentiels. L'afroantillais panaméen sait ce qu'il est et il ne sent pas mal du fait de l'assumer dans tous ses actes vitaux, dont la littérature”, indique Wong Vega dans Rapsodia Antillana.

Presqu'aucun de ces poètes, qui couvrent un siècle de création, n'apparait dans les anthologies nationales. C'est une question de racisme ou ce qui explique que l'on ne valorise pas assez la culture noire”, indique, préoccupé, ce biochimiste et professeur d'université.

Nous sommes bien représentés dans la musique et dans la danse, mai snos penseurs et nos poètes n,existent presque pas dans l'histoire officielle du Panamá”, ajoute le responsable des recueils de poèmes comme En la esquina del corazón et Letters and Flowers.

Parmi les poètes que l'on retrouve dans Rapsodia Antillana, on peut mentionner Ephraim Alphonse, John W. Evans, Walter E. Smith, Gerardo Maloney, Roberto A. Reid, Melanie Taylor, George C. Campbell, Juliet Christie Murray, Arnold J. Kemp, Roberto Harrison et Lisa Teasley, entre autres.

Dans cette oeuvre, Wong Vega suggere que la poésie nnoire d'aujourd'hui “est le résultat de l'évolution d'un processus graduel d'autoreconnaissance, de résistance, d'affirmation et d'expansion. Sans folklorisme. Sans auto-commisération. De dénonciation lorsque nécessaire. De rejet la pitié. D'affirmation, tacite ou, majoritairement, ouverte et explicite”.

L'ouvrage Rapsodia Antillana a déjà été présenté dans les provinces de Panamá, Colón et Bocas del Toro, et on peut se procurer à la librairie de l'Université de Panamá et à la Cultural Panameña.

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