Le Rapport  du  Défenseur du Peuple révèle entre autres choses qu’ils ne sont pas inclus (de manière spécifique) dans les recensements nationaux depuis 1940.

Le défenseur du peuple a présenté ce jeudi son rapport sur la situation de la population afropéruvienne dans le pays. Même si l’année 2011 a été proclamée ‘Année Internationale des Afrodescendants’, les conclusions de l’étude confirment les nombreux problèmes d’exclusion que subissent ces personnes.

Le document précise par exemple que les afrodescendants au Pérou sont exclus des recensements depuis 1940, raison pour laquelle aucune donnée réelle ou actuelle n’existe à leur sujet, selon le Défenseur du Peuple, Beatriz Merino, qui a donné une conférence de presse en présence du Ministre de la Culture, Juan Ossio.

Merino a rappelé qu’en 2009, l’Exécutif avait émis la Résolution Suprême du “Pardon Historique demandé au Peuple Afropéruvien  pour les abus, l’exclusion et la discrimination subis”, mais elle a affirmé que les engagements pris n’ont pas été respectés, comme par exemple l’élaboration de politiques publiques spécifiques.

L’Enquête Nationale Continue (ENCO), réalisée en 2006 avait donné quelques pistes d’information sur leur situation, comme le fait que seulement 6% de ce secteur de la population fréquente l’université. Et le pire, seuls 2% d’entre eux réussissent à terminer leurs études. Autre information : 70% d’entre eux étant tombés malades ou ayant été victimes d’un accident ne se sont pas rendus dans un centre de santé.

Le Défenseur du Peuple a expliqué que pour résoudre ces carences, il est important d’identifier les points spécifiques qui compliquent l’élaboration de stratégies dans l’État. De plus, elle a exhorté à une détermination et à une analyse des besoins des afrodescendants.

Traduit de  l'Espagnol par Guy Everard Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com