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Afrodescendants d'Amérique Latine et des Caraibes
25 octobre 2010

Rolando Palacios, sprinter Garifuna à l’école d’Usain Bolt

Le sprinter hondurien Palacios s’entraine en Jamaïque avec l’homme le plus rapide de la planète, le jamaïquain Usain Bolt .

palacios1Le catracho passera deux années en Jamaïque  et nous raconte comment ont été ces deux semaines aux côtés du recordman mondial des Jeux Olympiques de Beijing 2008.

C’est une expérience inoubliable de s’entrainer avec le meilleur sprinter du monde et c’est indescriptible. Bolt est tellement simple, il nous traite très bien”, raconte Palacios depuis Kingston.

La terre du reggae sera le refuge de Palacios pendant les deux prochaines années.

Les premiers jours, je regardais Usain Bolt et je n’y croyais pas de le voir si prés, c’est un gars dont on a du mal à croire qu’il fait les même exercices que nous alors qu’il est l’athlète le plus célèbre au monde”, indique Palacios.

L’hondurien vit dans un hôtel au centre de Kingston, entouré de reggae, d’athlète de haut niveau, et de marijuana, une drogue légale dans ce pays.

Je vis dans un hôtel, mais j’ai mon propre appartement, on le partage à quatre et franchement, je fais ce sacrifice parce que je veux devenir meilleur que Bolt, même si cela semble irréel, il faut toujours penser grand ”, affirme-t-il.

L’alimentation est celle d’un athlète professionnel et on suit les thérapies dans un hôpital, nous sommes à différents endroits. Pour l’instant, je considère que je suis très bien et j’apprends”, raconte le sprinter de Sambo Creek, Atlántida .

Parler des drogues dans un pays comme le nôtre est un tabou, mais en Jamaïque, se promener dans les rues avec la marijuana pur qui brûle, c’est normal.

Je suis sorti un peu dans la ville, mais je n’aime pas trop le faire, ici la marijuana c’est normal, et ça me fait tourner la tête quand je sens ces choses. Quand je sors et que je sens de la marijuana, je me dis que ça peut m’affecter r, puisque que cette drogue produit des effets et fait voir des choses bizarres (rires), vaut mieux que je reste dans ma chambre tranquille et éviter que quelque chose m’arrive”, indique l’hondurien.

La langue est l’une des barrières sur laquelle Rolando bute pour le moment, puisqu’il ne parle pas anglais, même si cela ne lui enlève pas le désir de se surpasser.

C’est une motivation d’être ici, puisque au Honduras, je m’entrainais seul et ici, je suis avec différents athlètes, qui peuvent certes me battre, mais que je peux également battre”, dit avec une grande confiance.

Je connais peu l’anglais et cela a constitué l’une des difficultés, mais j’ai un traducteur qui m’aide. Des fois, je veux demander un truc à Bolt et c’est impossible, j’espère l’apprendre avec le temps”, conclue-t-il.

Pour l’instant, il est prévu que l’athlète reste en Jamaïque jusqu’au mois d’octobre de l’année prochaine. L’entraineur me dit que j’ai des dispositions.

TEGUCIGALPA.- Le sprinter Hondurien Cruz Rolando Palacios vient de passer deux semaines de sa vie  dans un environnement différent en Jamaïque, désormais sous les ordres de Glen Mills et il s’entraine avec Usain Bolt. Il a cependant l’intention de devenir un athlète de renom.

palacios2Il s’adapte peu à peu à sa nouvelle vie. “La première semaine a été difficile, à faire connaissance avec mes compagnons et à m’adapter à la ville, mais au cours de la deuxième semaine, je me sentais déjà différent”, indique l’athlète hondurien depuis son lieu de repos dans la capitale jamaïcaine.

En compagnie de nombreux sportifs qui curent dans les mêmes épreuves que lui, Palacios travaille avec dévouement pour améliorer l’aspect technique qui doit aller avec ses prédispositions innées.

Comment vous sentez-vous après 15 jours passés en Jamaïque?

Je me sens très bien, je travaille fort avec un horaire de 3:00 à 6:30 le soir.

Quel travail spécifique faites-vous?

-Pendant ces deux semaines, on n’a fait que du travail technique pendant ces plus de trois heures, dès la semaine d’après, on va travailler plus intensément, car on va aller sur la montagne.

Est-ce que vous entrainez déjà sur la piste de tartan?

-Non, on fait la partie technique dans une installation de grama(gazon) qui appartient à Usain Bolt, mais par la suite on la fera sur le tartan. Pour l’instant, nous avons travaillé les abdominaux, la poitrine et le dos

Est-ce qu’il a d’autres étrangers dans le Centre de Haut Rendement?

-Oui, nous sommes nombreux, il y a même quelqu’un qui vient de Malaisie, et 30 jamaïcains qui ont le même rêve.

Et comment vous traite l’entraineur?

-Très bien, entre mon traducteur et les camarades, ça va bien. Je suis dans le même hôtel que certains, chacun a sa chambre privée.

L’alimentation est elle adéquate?

-Oui, il y a pas mal de poissons, plus que ce que l’on peut consommer au Honduras. Il y a aussi pas mal de viande, pas de soucis non plus à ce niveau.

Le centre d’entrainement est-il éloigné de l’endroit où tu loges?

-Non, c’est tout près, au début c’est l’entraineur qui m’y amenait, maintenant je le fais seul, en marchant ça me prend dans les 15 minutes.

Comment va ta motivation?

-C’était difficile la première semaine, mais je suis maintenant très motivé, je travaille fort, et je fais ce que l’entraineur et ses quatre assistants nous demandent.

Que ferez-vous la semaine prochaine pendant l’entrainement ?

-Le plan de travail prévoit un horaire le matin de 7 H 00 à 9 H 00 , et de 3H00 à 6 H30 l’après midi.

Que se passe-t-il en ce qui concerne la technique?

-C’est là mon problème, il me faut beaucoup de technique, c’est la raison pour laquelle on est en train de travailler cet aspect, mais le professeur me dit que j’ai beaucoup de prédispositions, et il veut même que je me mette à pratiquer les 40 mères, puisqu’il dit que j’ai la taille et la foulée adéquates, je lui ai dit que je n’envisageait pas cette épreuve qui est très difficile, et que moi mon truc, c’est le

200 mètres

plat.

Pour 2011, quel est l’objectif en temps de course?

-Sur

200 mètres

plats, je veux être à 20:10 et sur 100 à 10 ou 10:10, en atteignant ces temps, je suis parmi les 8 meilleurs du monde et je peux aspirer à une médaille lors du mondial d’athlétisme de Daegu en Corée l’année prochaine ou bien aux Jeux Panaméricains de Guadalajara.

Est-ce que vous renforcez l’objectif prévu chaque jour?

-Oui, je me bats pour aller loin, je sais que je peux le faire. C’est pourquoi je fais le sacrifice d’être loin de ma famille et de ne pouvoir la voir pendant un an. Je veux me faire respecter et ce n’est qu’en m’entrainant fort que je peux y arriver.

Est-ce que vous communiquez avec cotre famille?

-Je parle presque tous les jours avec ma mère, comme je ne peux pas la voir, j’ai la possibilité de parler avec elle et avec mes frères.

http://www.latribuna.hn/web2.0/?p=194533

Traduit de l'Espagnol par Guy Everard Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com/

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