Les afrobrésiliennes courent plus le risque de mourir en avortant
Une enquête de l’Institut de Médecine Sociale de l’Université Régionale a révélé que les afrobrésiliennes courent un plus grand risque de mourir lors d’un avortement.
L’institution d’éducation supérieure de Río de Janeiro indique dans son étude que la possibilité de mourir pour une femme noire ou métisse dont la gestation a pris fin de manière forcée est de 2,5 fois plus élevée que chez une blanche. "Les femmes noires sont vulnérables. Elles n’ont pas de ressources", souligne Mario Monteiro.
Le co-auteur de l’étude a pris comme exemple l’état de Bahia, dont la population est majoritairement afrobrésilienne et où l’interruption du processus de grossesse représente la première cause de mortalité maternelle depuis le début des années 90, selon les chiffres de l’institut IPAS.
L’étude dénonce "la criminalisation de l’avortement qui condamne les femmes noires à mort", affirme Margareth Arilha, directrices exécutive de la commissions de la Citoyenneté. Elle indique que la forte pression de l’Église Catholique empêche que l’on légifère sur cette thématique.
De LATAM et www.publimetro.cl
Traduit de l’Espagnol par Guy Everard Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com