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Afrodescendants d'Amérique Latine et des Caraibes
15 mars 2010

Haïti : la Minustah organise des séances de projections cinématographiques pour réduire la violence

Dans le but d’alléger les situations critiques que traversent les haïtiens suite au tremblement de terre qui a secoué Haïti, les Nations Unies ont lancé une initiative pour ses habitants puissent se divertir en musique et en visionnant des films gratuits, informe l’agence espagnole EFE.

HAITI

La section pour la Réduction de la Violence dans la Communauté de la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) et Renaissance Production, ont initié un projet du nom de 'Tele Mobil', pour la projection de films gratuits dans les installations du Club de Golf de Pétionville à Port-au-Prince pour faire passer des messages d'aide et d'unité.

Le Club de Golf de Pétionville, qui était encore l’un des plus exclusifs d’Haïti au début de cette année, est devenu le principal camp de réfugiés après le séisme qui a secoué cette nation le 12 janvier.

Dans ses installations se trouvent plus de 40.000 personnes et les conditions de vie demeurent très difficiles.

Nous fournissons un peu de divertissement, d’aide et de respect en ces temps si difficiles. Mais on voit également que c’est une stratégie pour calmer les conflits, baisser les tensions et pour dresser des ponts entre les réfugiés internes et la Minustah”, indique Stephanie Ziebell, une des responsables de ce programme de l’ONU.

Les projections ont lieu de nuit, quatre jours par semaine et à quatre endroits de Port-au-Prince, où ses habitants peuvent profiter d’animations musicales, de films animés, annonces de service public et de films haïtiens de fiction. 

Tout fonctionne très bien. En Haïti, il n y a plus de cinéma et même s’il y en avait, les gens ne peuvent pas payer les quelques deux euros du prix d’entrée. L’idée est de projeter des films gratuits car il n y a ni télévision, ni électricité. Quand on y pense bien, on se rend compte que tout cela, c’est un travail social”, affirme Jacques Roc, un célèbre producteur et directeur de cinéma.

Roc, possède la majorité des films qui sont projetés et depuis ix ans, il travaille sur des projets similaires.

Pour Louis Joseph, un père qui vit dans le camp, cette initiative est très bonne. "Voir des films qui me plaisent m’aide à décharger le stress et à libérer mon esprit”, reconnait-il.

En principe, ce projet s’étendra jusqu’à la fin du mois de juin.

Traduit de l’Espagnol par Guy Everard Mbarga  http://guyzoducamer.afrikblog.com

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