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Afrodescendants d'Amérique Latine et des Caraibes
13 mars 2010

La culture afroaméricaine s’affiche fièrement

PATRICIA GODES

Traduit de l’Espagnol par Guy Everard Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com/

AFROObama a chanté l'hymne noir en compagnie de Morgan Freeman, Bob Dylan, Smokey Robinson, Joan Baez, Natalie Cole ... Un bel élan donné au Black History Month, célébré depuis 1926.

Jusqu'en 1968, lorsque le président Johnson signa la loi qui mettait les Noirs et les Blancs sur le même pied d’égalité en termes de droit au logement, l'histoire des Noirs américains constitua une histoire d'inégalité et de pauvreté. L'émancipation fut proclamée par Lincoln, un président né dans l'État libre du Kentucky, en 1863, mais un siècle plus tard, la chanteuse Mary Wells (1943-1992) qui se promènait dans un parc au cours de sa première tournée dans le Sud, s’approcha d’une fontaine avant de se rendre compte qu’elle était observée de toutes parts par des gens en colère. Quand elle leva la tête, elle put lire bien clairement l’affiche écrite en lettres d’imprimerie qui interdisait clairement aux noirs de boire.


"La culture afro-américaine est riche et diverse, et a contribué à la réussite économique des États-Unis. Pendant de nombreuses années, la culture afroaméricaine s’est développée et a prospéré en dehors de la culture américaine dominante. Le racisme existe encore dans certaines couches de la société États-Unienne, cependant, le concept de citoyenneté est devenu primordial et cet esprit d'égalité couvre l’ensemble du pays ", dit Tony Green, un travailleur autonome établi en Espagne, et qui s’occupe actuellement d’un festival du film afroaméricain, le Black Voices Film Series qui se tiendra en Septembre.

Il ya quelques jours, les visages familiers de l'acteur Morgan Freeman et des chanteurs Smokey Robinson et de Natalie Cole sont apparus sur les écrans de nos foyers pour chanter Lift Every Voice And Sing, l'hymne national noir. La voix d'un Barack Obama souriant, entonne la chanson avec les leurs. La raison expliquant l’initiative d’un tel chœur était l’hommage rendu à la musique de la lutte des droits civils célébré à la Maison Blanche.

Nos reporters et commentateurs télé ont oublié d'inscrire l'événement dans le cadre du Black History Month ou Mois de l’Histoire des Noirs qui a lieu chaque année durant le mois de Février aux États-Unis et au Canada et en Octobre en Angleterre.

Février est le mois qui commémore la naissance d'Abraham Lincoln et de l’abolitionniste Frederick Douglass, et a été choisi 926 par l'historien Carter G. Woodson pour célébrer le Black History Month. "Il s'agit de célébrer les contributions, les innovations et les réalisations des AfroAméricains dans le développement des États-Unis. C'est un mois très important pour tous les Américains en général", a poursuivi Tony Green.

Cette année, l’événement avait pour thème" l’histoire de la formation économique des noirs " et le président Obama a proclamé que "ce mois est dédié à la reconnaissance du courage et de la ténacité de nombreux Américains qui ont travaillé dur et dont les legs ont été entrelacés dans le tissu de notre nation. Les obstacles restent substantiels, vestiges de l’ancienne discrimination. De nombreuses injustices structurelles, en commençant par l’éducation, les soins de santé et incluent la cercle vicieux de la pauvreté, mettent encore un lourd fardeau sur les communautés noires à travers l'Amérique nombreuses injustices structurelles qui commencent par l'éducation et les soins de santé et comprennent le cercle vicieux de la pauvreté".

En tant que premier chef d’État afroaméricain, Obama a accordé une importance particulière aux célébrations. Bob Dylan, qui à l'époque ne participait pas aux manifestations, les Blind Boys de l’Alabama, John Mellencamp, la chanteuse gospel Yolanda Adams et Joan Baez, qui a marché mais dans la main avec Martin Luther King lors de l’une de ces célèbres marches ont également pris part à l’hommage à la musique qui fut la bande sonore de la lutte des années soixante pour les droits civils.

En dépit de sa participation au chœur désormais célèbre, Morgan Freeman est connu pour sa critique du Black History Month: "Je ne veux pas d’un Black History Month: l'histoire des Noirs c’est l'histoire de l’Amérique. Quel mois est le Mois de l'histoire des Blancs? ", déclarait l'acteur à CBS en 2005. Ses griefs sont partagés. L'avocate, écrivaine et militante Michelle Alexander déplore qu’il y ait plus d'Afro-Américains sous contrôle correctionnel aujourd’hui que le nombre d’esclaves 1850, une décennie avant le début de la guerre civile et selon un message sur son blog: "Nous sommes de nouveau dans la saison durant laquelle on écoute les discours de Martin Luther King, Jr. dans des clips de 10 secondes, les mêmes que l’on recycle chaque année pour l'occasion. "

Pour Green, il y a cependant une contrepartie: "Dans de nombreuses écoles, on met une emphase spéciale sur l'importance de l'histoire afroaméricaine, quelque chose de particulièrement significatif parce que toutes nos contributions ont été mises de côté par la plupart des plans d’études de l'enseignement secondaire de tous ".

JC Moreno est un compositeur et producteur madrilène qui a travaillé aux États-Unis avec des artistes hip-hop, R & B, gospel et pop entre 1998 et 2003, et il a établi des liens étroits avec la communauté noire: "Les célébrations de ce genre contribuent à la connaissance et le respect entre les différentes cultures ".

Pour célébrer le Black History Month, PBS (Réseau de Télévision Public) a réalisé en 2006 une analyse de l'ADN d'une série de personnalités telles que Spike Lee, Whoopi Goldberg, Quincy Jones, Oprah Winfrey. La présentatrice était convaincue que ses ancêtres appartenaient à la race guerrière et fière des Zoulous. Il n’a pas été nécessaire de consulter les résultats pour le sortir de son erreur : tous les esclaves africains qui arrivèrent en Amérique appartenaient à des tribus environnantes du golfe de Guinée. African American Lives, une production télévisuelle coûteuse et très intéressante, a mis en lumière des anecdotes intéressantes comme le patrimoine chinois de Jones.

Ebony, la revue la plus importante de la communauté noire depuis

1945, a

choisi à l'occasion du Black History Month une sélection de personnes et des sujets dont l’étude serait obligatoire pour les générations futures, comme l'écrivaine Zadie Smith, le pianiste de jazz Robert Glasper, La Première Dame Michelle Obama, le Brésil ou le pétrole d'Afrique de l'Ouest. D’autre part, BET (Black Entertainment Television) a diffusé une série de reportage sur les icônes de la culture noire, et de la manière dont leurs réalisations ont changé le monde.

L'État de Floride a consacré le mois de L’Histoire des Noirs aux artistes plastiques afroaméricains tandis que la Bibliothèque du Congrès (Library of Congress) préfère – recordar - la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People) avec l'exposition Un siècle de lutte pour la liberté, qui peut également être consultée en ligne.

Le mondialement célèbre Apollo Theater, en plein quartier new-yorkais de Harlem, a été depuis sa fondation il ya 75 ans, le temple de la musique noire. Depuis sa réouverture en 2006, on y a célébré les funérailles suite aux décès de Coretta King, James Brown et Michael Jackson, et il possède une fondation pour les jeunes noirs talentueux.

Même s’il n’a programmé aucune activité pour le Black History Month, lors de ces légendaires soirées pour fans, des figures désormais historiques durent découvertes : une vision optimiste pour le future lors de journées dédiées aux souvenir du passé. --

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E
jeunne africain viver en cote d ivoire nationnalité togolais a la recherche de des emploies.en tant que je suis peintre auto.a lage de 27ans.celibataire sans enfant.
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