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Afrodescendants d'Amérique Latine et des Caraibes
10 octobre 2009

Argentine : L'INADI enquête sur une ville où vivent 200 descendants d’esclaves

¨Paru le 21 septembre 2009

Inadi

Une équipe de la Nación est venue interviewer les résidents locaux. L’objectif est de récupérer les origines et l'histoire des Afrodescendants en Argentine et d’incorporer la ville dans un corridor touristique.           

Une délégation de l'INADI est arrivée ce week-end à Santiago pour visiter la ville de San Felix, qui abrite 40 familles de descendants d’esclaves africains. Sur les lieux, ils ont discuté avec les habitants au sujet de leur intégration à la coalition des peuples afrodescendants, dans le but de restaurer leur histoire, leurs  traditions, et entreprendre des projets de développement.

Fabio Rapisardi, coordinateur de l'INADI au niveau national a déclaré à El Liberal au cours de sa visite à Santiago, que ce que nous voulons c’est de  voir les contributions apportées par les esclaves de la colonie à la culture, et ce qui reste d'eux dans leurs descendants".

San Felix, est une ville fondée par Felix Alderete et Felipa Guerra. La femme appartenait à une famille africaine, et ensemble, ils ont peuplé le lieu, dont le population conserve une partie de cet héritage plusieurs générations plus tard,

Rapisardi fait remarquer que “Santiago del Estero comptait 54% de population afrodescendante et ces gens sont encore ici. Quand on parcourt les rues de Santiago on voit des gens qui en ont les caractéristiques phénotypiques ”. Il note également  “ et même dans ce cadre, le fait que dans cet endroit tout le monde en est descendant reste très frappant ”.

            

Se référant aux moyens de restaurer cet héritage, l'avocat de Santiago Astolfo Monténégro, qui travaille avec l'a délégation locale de l'INADI, affirme qu ' “il ne s'agit pas d'une question juridique, on ne peut voir cet héritage sur aucun document, mais c’est plutôt une question de phénotype, d'héritage familial, de la tradition orale, quand tout cela est évident”.

Racisme

Par ailleurs Rapisardi a indiqué que “très souvent,  le racisme qui existe déjà, produit de l’endoracisme, c’est-à-dire le déni de sa propre identité, de sa propre race et de sa propre culture."

Selon lui, “le mot noir revêt des connotations très négatives en Argentine, on évoque le noir comme une réalité péjorative, on parle aussi du  travail au noir, du marché noir. Nous devons nous défaire des ces concepts. Ce qu’on veut dire c’est que dans la culture, on reconnait la forte présence des populations autochtones,  mais ce n’est pas le cas pour les afrodescendants. Un des points consiste à est à revendiquer cette culture. "

Le travail que l'INADI a réalisé à Santiago rentre dans le cadre des activités du programme "L'Argentine est aussi africaine"(“Argentina también es afro”,) qui est mis en place pour la troisième année consécutive, et qui vise à détecter les populations d’origine afro dans le pays.

L'un des objectifs est d'inclure San Felix et le reste de ces localités sur la Route Touristique des Afrodescendants (Ruta Turística del Afro ) que Rapisardi décrit comme un projet qui se prépare sur la carte de l'Amérique latine, où on réalise de petits investissements pour établir de petits pôles touristiques”.

            Traduit de l'Espagnol par Guy Everard Mbarga

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