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Afrodescendants d'Amérique Latine et des Caraibes
28 mars 2009

Edson Santos en faveur de la réparation du mal fait au continent africain

26/03/2009 á 15:10:05 par l’Equipe Áfricas :
Source: AngolaPress - Angop,Luanda,Angola

Rio de Janeiro – Le ministre brésilien de l’Égalité Raciale , Edson Santos, a défendu ce mercredi l’idée selon laquelle il est nécessaire de réparer le "mal fait" à la population africaine. C’était dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale en Mémoire des Victimes de l’Esclavage et du Commerce Transatlantique des Esclaves, souligné aujourd’hui par ONU.

"Le Brésil a vécu trois siècles et demi avec l’existence du trafic [négrier]. Ce jour mérite une réflexion de la société. L’Africain était retiré de sa famille, de sa terre et vendu comme une marchandise ", indique Edson Santos à Lusa.
Edson Santos dirige le Secrétariat Spécial des Politiques de Promotion de l’Égalité Raciale, attaché à la Présidence de la République, et qui a  pour objectif d’établir des initiatives contre les inégalités raciales au Brésil.
Le Brésil affirme que les noirs dans le monde subissent l’exclusion sociale et au Brésil la population noire représente la base de la pyramide sociale brésilienne, alors que la population blanche, en majorité occupe le sommet de la hiérarchie sociale.
Pour réparer ce "mal", selon le ministre, il faut investir dans l’accès à l’éducation, la formation et dans l’insertion au marché du travail.
"L’analphabétisme est plus significatif chez les noirs au Brésil. La fréquence des enfants noirs dans les écoles et des jeunes dans les universités reste réduite", indique-t-il, évoquant le fait que l’éducation est le principal instrument de promotion de l’intégration sociale.
Edson Santos souligne encore qu’une étude réalisée par l’Institut de Recherche Économique Appliquée (Instituto de Pesquisa Económica Aplicada - IPEA), selon laquelle il faudra "au minimum 65 ans" pour un Brésil "plus égal" seulement avec les politiques publiques du gouvernement.
Pour Edson Santos, il s’agit d’un délai très long dans un pays où l’esclavage fut aboli au 19ème siècle, mais où il existe une autre modalité de cette pratique, avec l’utilisation de la main d’œuvre dans les travaux forcés et le trafic international de personnes à des fins de travail esclave.

La célébration de cette initiative de l’ONU en mémoire des victimes de l’esclavage aura pour point culminant le siège de l’organisation, à New-York, mais, mais sera souligné, y compris au Brésil.

Traduit du Portugais par Guy Everard Mbarga

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