En cours d’étude à la commission de l’Éducation, de la Culture et du Sport (CE) un projet qui autorise le Pouvoir Exécutif à créer des Centre d’Intégration Fédérales dans toutes les communautés Quilombolas du pays. Les établissements auront pour objectif d’offrir l’enseignement de base, fondamental et technologique.

La proposition (PLS 113/08) du sénateur Paulo Paim (PT-RS) comprend également l’offre aux résidents des communautés des services sportifs, culturel, de loisir, de santé et d’inclusion digitale "liés à chaque secteur de compétence du pouvoir exécutif fédéral".

Selon cette proposition, les patrimoines des Centres d’Intégration Féféral des quilombolas seront constitués par les biens et les droits qui leurs sont accordés par l’Union, les États, les municipalités et par d’autres entités publiques et privées, de même que par des biens et des droits que ses entités acquièrent.

Le projet détermine que "la personnalité juridique des Centres d’Intégration Fédérale Quilombola aura sa structure organisationnelle et son mode de fonctionnement définis dans les termes de la législation pertinente et de ses Statuts".

Pour justifier sa proposition, le sénateur rappelle que le concept de quilombo désigne des territoires dans lesquels s’organisaient les noirs africains, qui emmenés avec la colonisation portugaise, s’insurgeaient contre la situation d’esclavage.

Selon Paim, au-delà des quilombos issus de la période de l’esclavage, d’autres furent constitués après l’abolition formelle de l’esclavage en 1888, puisqu’ils continuaient d’être pour beaucoup la seule possibilité de vivre en liberté.

- Constituer un quilombo s’est donc transformé en un impératif de survie, étant donné que la Loi Áurea les a abandonné à la leur propre sort. Aujourd’hui, selon lui, ce sont des territoires de résistance culturel et ils sont issus des groupes ethniques et raciaux qui s’identifient ainsi.

Le sénateur explique qu’au-delà de la promotion de l’égalité raciale, le projet vise à améliorer les conditions de vie des communautés quilombolas.

Par: Geraldo Sobreira / Agência Senado

http://www.senado.gov.br/agencia/verNoticia.aspx?codNoticia=88095&codAplicativo=2

Traduit du Portugais par Guy Everard Mbarga